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Arthur Beatrice, Keeping the peace - Ça C'est Culte
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Arthur Beatrice Keeping the peace

Chronique

25 mai 2016 - par L'équipe

Arthur Beatrice, Keeping the peace4 min. de lecture

Avec leur deuxième album Keeping The Peace, Arthur Beatrice, ce quartet basé à Londres, propose une musique pop audacieuse et radieuse. En s’attelant à son écriture, le groupe sur très vite à quel point cet album représenterait un changement radical pour eux, émotionnel et créatif.

À peine avaient-ils terminé d’enregistrer Working out, un premier album encensé, qu’ils réfléchissent déjà à sa suite. Ce titre propice pour un jeune groupe fraîchement émoulu du lycée, qui couve sa musique de manière passionnée, au point de prendre en main chaque étape du processus, de l’écriture, de l’enregistrement et de la production eux-mêmes, retranchés dans leur repère, un studio situé à l’est de Londres, No1 Baltic Place. Le résultat est une impressionnante et curieuse palette de mélodies pop, qui fait le pont entre le mystérieux et le mélancolique, flottant élégamment entre les genres indie, électro et R&B.

Le reflet de cette nouvelle clarté est matérialisé par la présence solitaire au chant de Ella Girardot, désormais seule sur le devant de la scène. Sur le précédent opus d’Arthur Beatrice, Ella et Orlando Leopard se partageaient l’interprétation, une dualité masculine et féminine qui se retrouvait jusque dans le nom du groupe. Le nouveau rôle d’Ella, en tant qu’interprète unique, lui semblait être un cheminement naturel, tout en étant le fruit d’une décision concertée, un autre témoignage de leur envie de déplacer l’univers du groupe vers des contrées plus audacieuses. Au-delà de l’appréhension initiale, l’expérience se révélera émancipatoire, catalysant une nouvelle forme de confiance personnelle, permettant également à l’artiste d’exprimer ses émotions. Le clip du single Who returned, aux accents house, l’illustre parfaitement avec Ella qui endosse son nouveau rôle d’interprète ; dansant et se déhanchant, libre.

L’intention a, en partie, été d’ouvrir Arthur Beatrice en invitant de nouvelles personnes à collaborer, pour un résultat spectaculaire. Passer du temps avec les producteurs Floating Points et New Jackson l’année qui a précédé l’écriture plus solennelle de l’album, a permis au groupe de mûrir sans limite leurs idées pour Keeping the peace. Ils ont ensuite croisé le chemin de l’Orchestre Contemporain de Londres, et le fruit de leur collaboration, initialement prévue pour être une expérience unique, se diffuse à travers leur musique, transformant leurs belles ritournelles pop en des nappes de cordes luxuriantes, des arrangements de cuivres triomphants et des cors dramatiques.

C’était un pari osé, mais sur lequel ils n’ont pas hésité une seule seconde ! Aux côtés des arrangements classiques, les autres références que l’on entend sur l’album sont les indices d’un mélange opéré par de fervents consommateurs de musique. En les interrogeant sur les disques écoutés pendant la conception de l’album, ils nous renvoient à une pléthore d’artistes : Kendrick Lamar, Kasami Washington, Four Tet, Joanna Newsom, Portishead…

L’album bouillonne de cet éclectisme ; des artifices vocaux délirants déclenchés par Ella sur Real life, le tube éclatant ouvrant l’album, à Healing, une ballade langoureuse et ornée de cordes ; en passant par le jazz foisonnant d’Every cell. La redécouverte d’Aretha Franklin fut « un véritable moteur »pour cet album, à tel point que le groupe a invité une chorale gospel à les rejoindre. Ils ont pu également être épaulés par une autre personne extérieure à leur cocon : l’ingénieur co-réalisateur Matt Wiggins, qui, en tant qu’ingénieur de Paul Epworth, a travaillé aux côtés d’Adele, Paul Mc Cartney et Lana Del Rey. Désormais, dans leur nouveau campement des fameux studios Church dans le quartier de Crouch Hill, et revigorés par une nouvelle dose de créativité grâce à leur association avec Matt, ils ont pu libérer leur talent.

En résulte cet album d’une grande ambition. Dans une époque où la pop rivalise d’excès, Arthur Beatrice réalise l’exploit de proposer un album tout en grandeur qui conserve néanmoins l’intimité sensible. Du grandiose mais susurré. Avec keeping the peace, Arthur Beatrice a bâti un monde musical enivrant qui lui est propre, tout en inspirant le plus grand nombre. Arthur Beatrice présentera ce nouvel opus le 1er juin 2016 au Divan du monde, dont la sortie est prévue pour le 27 mai.

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