
Aquarama a sorti fin janvier son second album Teleskop. La formation italienne propose un disque ensoleillé mélangeant efficacement les influences.
Ce nouvel opus est court. Il comprend neuf chansons et est très orienté surf-rock avec un côté pop très joyeux, comme traversé par le soleil mâtiné d’un peu de nostalgie.
On commence par le titre éponyme Teleskop, un instrumental débutant par un lancinant son midi rappelant la bande-son d’un jeu vidéo. On enchaîne immédiatement avec Summer’s Gone, le premier single, dont le thème musical est identique à la piste précédente.
Une fois posées les fondations de ce disque bâti pour illustrer l’été qui vient (encore quelques mois, mais l’idée est là), la suite est assez logique.
Entre un petit hommage à Mohamed Ali sur le titre Buble Gum (Fly like a butterfly, Sting like a bee clame le refrain) bercé par un xylophone enfantin et des bruits de bulles qui éclatent et un petit trajet vers le Vietnam (annoncé par un léger bruit de moteur d’avion) pour instrumental rythmé qui coupe l’album en deux. On n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer.
Les refrains sont globalement efficaces (Souvenir, Lucky One) pour que les pistes qui se succèdent se laissent écouter.
Bien que très bien composé et plutôt inventif (les instruments traditionnels côtoient les rythmes électroniques) l’ensemble est tout de même répétitif sur la longueur (c’est plus un reproche fait au genre choisi qu’au groupe Aquarama lui-même). Cela reste plaisant.
Si l’entrée en matière était amusante, la sortie est soignée avec le lent et apaisé Moon Landing, qui conclut les trente minutes de cet album épuré et chaleureux.