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3e jour au Cabaret Vert 2024 (par Nicolas F. et Thierry S.C.)

Reportages

20 août 2024 - par Thierry Saïz Cametz

3e jour au Cabaret Vert 2024 (par Nicolas F. et Thierry S.C.)5 min. de lecture

C’est déjà l’avant-dernière journée du festival du Cabaret Vert 2024. Une journée que nous passerons presque exclusivement sous la pluie (mais je ne suis toujours pas aussi trempé qu’à Ronquières en 2023).

On commence donc la journée comme hier, pluie oblige, au cinéma avec le documentaire « La ferme des Bertrand ». Le film de Gilles Perret (réalisateur de La Sociale et de deux films avec François Rufin) se penche sur l’évolution de l’agriculture par le biais d’une famille paysanne de Haute-Savoie, son département d’origine. Une thématique qui est chère aux organisateurs.

Place aux choses sérieuses avec bien sûr… l’inauguration du festival. Oui il était temps, mais je vous rassure une inauguration l’avant dernier jour (une tradition locale) ça choque même les intervenants qui bien évidemment mettront l’accent sur l’écologie (avec le projet de décarbonation du site) et l’importance de la culture pour ce territoire.

Et maintenant place à la musique ! On commence avec Hervé que j’ai découvert lors du festival Europe 2 Live de Tourcoing en juin dernier. La pluie ne diminue pas son énergie et il enchaîne ses tubes sans se défaire de son humour. Séance de rattrapage au Grand Mix de Tourcoing le 26 octobre pour les nordistes qui seraient intéressés.

On fait la fête avec Yamé un chanteur au cœur d’un collectif festif qui réussit presque à faire oublier l’espace d’un temps la pluie avec ses rythmes mélangeant toutes les influences du rap au jazz et au-delà.

Six ans après la dernière fois que je les ai vus (c’était déjà au Cabaret Vert) je retrouve les Canadiens de METZ.

Ce groupe fait des merveilles avec leur punk hardcore aux sons stridents et ce, malgré la boue qui se forme au Razorback. Pour les fans du genre, le rattrape à Lille se fera à l’Aéronef le samedi 23 novembre. Je quitte cette scène en essayant d’éviter les flaques. Devant moi passe une femme avec un survêtement à la gloire de Mass Hysteria. Quand elle me double, je vois un tatouage de la figure de Jonathan Davis (chanteur de Korn) sur une de ses jambes. Toi demain, sois là, ça sera ta journée.

Place maintenant à deux groupes qui se succèdent sur la grande scène et dont le côté nostalgique joue à plein.

On commence par les Libertines. Alors que dit le groupe de Carl Barât et Pete Doherty en 2024 et alors qu’il enchaîne une grosse tournée française ? C’est un excellent retour, les membres du groupe semblent contents d’être là et partagent leur énergie avec le public grâce à leurs brûlots rock encore très pertinents 20 ans après le début du groupe. J’avais des doutes, mais quand je vois ce quinquagénaire (estimation personnelle, je ne lui ai pas demandé son âge) patauger comme un enfant dans une grosse flaque d’eau, je pense que les Britanniques ont réussi leur retour.

Place ensuite à la Fonky Family au Cabaret Vert 2024.

Là encore j’avais une crainte pour ce collectif qui a dépassé les 30 ans d’activité (avec une longue interruption toutefois). Qu’ils alternent entre des textes concernés (Aux absents) ou au contraire festifs (Bad boys de Marseille), c’est toujours avec la même énergie communicative et l’envie de faire participer le public.

Bon la pluie commence à me gêner, plutôt que de retourner au cinéma, qui est fermé, je tente ma chance à l’espace BD où, quelques heures après la remise des trophées Cabaret Vert dans différentes catégories, une petite battle s’impose. Sur scène trois dessinateurs s’affrontent (en dessinant bien sûr) selon des thématiques choisies par un arbitre ou par des membres du public. Si le manque de partialité paraît évident, tout se fait dans la bonne humeur.

Lors de mes allers-retours, je passe devant la petite scène des Illuminations.

Je peux ainsi entendre le groupe de rap La Fève et surtout Kenya Grace dont l’électro rappelle que la tête d’affiche de la journée, Justice, se prépare à quelques centaines de mètres plus loin.

La journée se conclut donc avec le duo Justice que j’avais déjà pu voir à Charleville-Mézières il y a quelques années. Ainsi, sept ans après les avoir vus ici même, le duo propose toujours un spectacle dantesque, dont il me semble reconnaître quelques éléments (notamment les jeux de lumière et les structures qui descendent vers les platines sur lesquelles jouent les deux DJ). Le son est puissant et mis en valeur par les lumières évoquées qui illuminent la scène Zanzibar. À mi-chemin entre le live et le DJ-set, le duo enchaîne ses compos (Genesis, Safe and Sound, D.A.N.C.E.) sans temps mort.

On finit la journée lessivé. Aussi bien par la musique complètement folle proposée par Justice que par la pluie qui a fini de tomber. On reprend tout demain pour une ultime journée avec cette fois un programme rock chargé.

Article de Nicolas FOURNIER

 

Photo de Thierry SAÏZ CAMETZ

3e jour au festival Cabaret Vert 2024 par Thierry Saïz Cametz

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