Selon Ed Harcourt, auteur-compositeur et multi-instrumentiste, Sophie Ellis-Bextor est « un glorieux flipper toujours sous tension, une corne d’abondance débordant de chaos, de beauté et de paillettes ». Ed Harcourt sait de quoi il parle puisqu’il a récemment enregistré un troisième album, le septième album studio de Sophie Ellis-Bextor, avec la chanteuse, auteure-compositrice-
Sophie Ellis-Bextor a fait ses premières armes au milieu des années 1990 en tant que leader du groupe Britpop Theaudience. Le groupe a tiré sa révérence après un seul album, suivi d’une collaboration avec le DJ italien Spiller, à l’origine du mégahit de l’été « Groovejet (If This Ain’t Love) ». Ce regain de confiance rebooste sa carrière solo à l’aube du nouveau millénaire. Son premier album « Read My Lips » – dont « Murder On The Dancefloor » a été la chanson la plus écoutée en Europe en 2002 -, son successeur, « Shoot From The Hip » et les deux albums qui ont suivi ont été plébiscités dans le monde entier.
En 2014, elle explore de nouveaux horizons musicaux avec son ami, producteur et coauteur Ed Harcourt. Son récent disque « Hana » est le troisième d’une trilogie construite autour du cadre thématique d’un lieu. « Wanderlust » (2014) s’est inspiré de l’Europe de l’Est, « Familia » (2016) s’est immergé dans l’Amérique latine. « Hana » étreint l’Asie de l’Est avec un titre qui fait référence au mot japonais signifiant « fleur ». Les nouvelles chansons évoquent la fraîcheur de la rosée matinale, oscillant entre une réflexion froide et discrète et une synthpop exubérante aux notes liminales alternatives. Par exemple, « Hearing In Colour » fait référence à un état de synesthésie dans lequel elle associe des formes à la musique et des couleurs à certains jours de la semaine.
Sophie Ellis-Bextor ne se résume pas à un phénomène pop unidimensionnel. Loin s’en faut ! En novembre 2021, par exemple, elle a organisé un marathon disco de 24 heures en direct au profit de BBC Children In Need, un dérivé de ses diffusions hebdomadaires en direct sur Instagram « The Kitchen Disco » pendant la pandémie. Avec son mari Richard Jones (bassiste du groupe The Feeling) et ses cinq fils, elle interprète des reprises savoureuses comme « Dancing Queen » ou « Yes Sir, I Can Boogie » en dansant sous la boule disco de la cuisine. S’en sont suivis un album studio et un album live, ainsi qu’une tournée au sortir du confinement, ainsi qu’un livre de cuisine intitulé « Love.Food.Family : Recipes From The Kitchen Disco », et la série de livres et de podcasts « Spinning Plates » sur sa vie d’épouse, d’artiste et de maman.
Celles et ceux qui ont déjà vu une de ses performances savent qu’elle aime se réinventer sur scène et qu’elle adore l’effet de surprise. Elton John avait donc tout compris en lui confiant la première partie de sa tournée d’adieu au 02 Arena de Londres.
