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Il était un doux conte au Tourcoing Jazz Festival : celui de Piers Faccini au Théâtre de l’Idéal.
Dans un décor façon ombres chinoises, Piers Faccini et ses musiciens forment un quintet sur une scène intimiste et scénarisée, en plein cœur de Tourcoing.
Qui l’aurait cru en ce contexte ?
Le concert démarre paisiblement avec Two Grains Of Sand.
En l’espace d’un concert, on savoure de sublimes chansons telles que A home away from home ou encore
If I : un régal ! Piers et ses complices nous emmènent dans des contrées lointaines et musicales.

Chaleur, voyages sonores, musiques du monde, blues, écoresponsabilité, suavité, humanité… Tout est là pour nous faire oublier le contexte de cette année 2020. Il ne manquait plus que le feu de bois, le plaid et les chamallows. Sans oublier le « rossignol » !
Piers, londonien d’origine, est un fervent amoureux de la nature et de l’évasion (A Storm Is Going To Come). Et on le ressent dès les premiers morceaux.
Sa musique et les instruments choisis sont emplis à la fois de rythmiques, délicatesse, gimmicks (propres au jazz !) et d’une âme profonde, formant ce projet scénique harmonieux.
On en demande encore et encore tellement c’est beau pour les yeux (on note l’éclairage tamisé) et bon pour les oreilles, dont le fameux Tribe.
Oui, deux heures de musique pour les spectateurs chanceux et « courageux » comme dit l’artiste.
Pour le son : on se croirait dans un chalet en pleine forêt scandinave à l’écoute de vinyles ; entre Tobias Fröberg, Vera Hall (Adell salle Ward), Cat Stevens, Aloe Blacc, et… Peter Gabriel !
D’ailleurs – pour l’anecdote -, il a produit cinq ans plus tôt l’album folk de la Suédoise Jenny Lysander.
À tantôt à Tourcoing cher Piers Faccini et chers musiciens.
Céline Galant.