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15 mars 2015 - par L'équipe

Reportage Mélanie Pain Médiathèque de Lens 12 mars 20153 min. de lecture

Mélanie Pain clôturait sa tournée pour son dernier album Bye Bye Manchester, ce jeudi 12 mars dans la cadre confortable du petit théâtre de la Médiathèque de Lens.

En guise d’entrée en matière, une piste sonore diffuse un extrait d’un dialogue du film À bout de souffle de Jean­-Luc Godard. Les deux musiciens (Guillaume à la guitare et Julien à la batterie) prennent leurs marques et assurent une courte introduction instrumentale avant que Mélanie ne vienne enfin les rejoindre sur scène. La première chanson, Je laisse tomber est très énergique avec sa ligne mélodique dans la continuité de l’introduction. Si cette chanson n’est pas représentative du reste du concert, cette entame est des plus intéressante et plonge d’emblée le public dans une bonne ambiance.

Rapidement une atmosphère plus pop se met en place.

Le guitariste troque régulièrement sa six­ cordes contre un clavier.

Il parvient même à en tirer des sonorités rétro comme sur la chanson Just a girl. Ce morceau hyper dansant est très amusant avec l’incursion de name­-dropping de philosophes célèbres avec l’accent français alors que le titre est chanté en anglais. Car Mélanie est comme ça : espiègle. Avec sa frange qui lui barre tout le front et lui couvre les yeux. Ce que confirme aussi sa voix, très douce, presque adolescente.

Une voix qu’elle met au service de ses compositions pop, d’une grande efficacité. Ce côté pop, il faut sans doute aller le chercher au cours de ses pérégrinations qu’elle présente ors de sa chanson Ailleurs : Caen, Aix­-en-Provence, Paris, Londres, Manchester avant de revenir à Paris. La jeune femme (aujourd’hui enceinte de son second enfant) a pas mal bourlingué avant de lancer sa carrière solo.

Retour de la guitare à la moitié du concert avec How bad can I be, mais avec une tonalité moins rugueuse et un son plus clair.

C’est une autre composition en anglais qui rappelle les autres projets auxquelles la chanteuse a participé (comme Nouvelle Vague).

L’ensemble est plaisant et le public lensois qui a pris place sur les sièges installés dans la salle apprécie à sa juste valeur le spectacle proposé. Une mention spéciale doit être attribuée au batteur. Littéralement courbé sur son kit, il a su alterner son jeu en gardant à chaque fois une grande précision. Il remplacera aussi efficacement Florent Marchet qui chante habituellement avec Mélanie pour La couleur. Juste après c’est le guitariste qui aura droit à son quart d’heure de gloire sur un très énervé Black Widow durant lequel il prend la place d’Ed Harcourt au chant.

On arrive rapidement à la fin du concert, mais avant cela, on a le droit à un excellent sept ou huit fois, un vrai point d’orgue de ce spectacle.

Mais le public en redemande. Et comme c’est la dernière, Mélanie Pain est toute disposée à poursuivre l’aventure. Avec d’abord une reprise de Serge Gainsbourg (L’Aquoiboniste) et de se quitter, définitivement cette fois avec Ça grandit, avec un texte relatif à sa grossesse.

Voici une artiste que l’on souhaite rapidement revoir sur scène. Même si elle n’est pas encore très connue du grand public, sa fraîcheur et sa bonne humeur donne vraiment envie d’écouter de nouvelles compositions et de la revoir en concert.

Nicolas Fournier

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