
Dour Festival présente le programme complet de la scène du Rockamadour, petite oasis intimiste cachée en plein cœur du festival !

Pour beaucoup, c’est la meilleure scène du festival, certain·es y passent y boire un verre en début de journée pour chercher l’ombre et le calme, d’autres y terminent leurs soirées les plus folles. C’est au Rockamadour, dans ce lieu intimiste ensablé et camouflé de containers maritimes que se succèderont chaque jour de #dour2023 artistes locaux·ales et émergent·es et figures de proue de l’électronique alternative.
Le Rockamadour verra son line-up quotidien clôturé tour à tour par la dj marocaine OJOO GYAL et ses rythmes dembow, grime ou dub, la dj, figure de l’électronique bruxelloise et membre du collectif Psst Mlle Soumaya Phéline, les broken beats de la Belgo-Vietnamienne Emily Jeanne et le baile funk et la Chicago House de la Brésilienne BADSISTA.
Une programmation collaborative
Pour constituer la programmation protéiforme du Rockamadour, Dour Festival s’est associé de collectifs, labels et promoteur·ices qui, chacun·e dans son genre, s’attache à défricher, faire bouger des lignes et casser les codes du dancefloor contemporain.
Le collectif bruxellois Brikabrak présentera des sets baltimore club, future beats ou global bass de Fahad Seriki (dj set), o’simmie et Yooth pendant que Daytimers, collectif londonien qui défend les sons et communautés créatives d’Asie du Sud et nous plongera dans des esthétiques anglaises bass, footwork et techno filant à toute vitesse, aux côtés de REA, Thempress, Mahnoor et SHIR.IN en B2B.
Les festivalier·es avides d’esthétiques rave et hard techno ne seront pas en reste.
Le collectif queer Gay Haze invite EMILIJA à performer sa progressive house, sa trance et ses breaks aux côtés de Fais Le Beau et Vieira, fondateurs du collectif et générateurs de moments d’euphorie sur les dancefloors. La Darude, le collectif parisien qui surfe mieux que quiconque la vague du revival eurodance et trance Y2K est aussi de la partie et offre la ghettotech de Canelle Doublekick, les ondes électrokryptoniques du dj à la peau bleue Esteban Desigual, la hardcore et makina de Future Is Offline et les sets survoltés de ses fondateurs Die Klar et DJ Kwamē.
Pour les danseur·ses et les fans d’enjaillement, le collectif afrocentré montréalais Moonshine débarque aux côtés de la Gantoise Golden Zebora et son baile funk, du sapeur lover boy et fondateur du collectif, Pierre Kwenders et de San Farafina accompagnée de son afro-house et sa future bass. Il fera chaud, chaud, chaud au Rockamadour et ce n’est pas le collectif français Perreo Supremo composé de la dj reggaeton Anaco, de la chorégraphe Carla Naté et des Perreo Dancers, qui fera redescendre la température.
Le duo de scénographes touche-touche et le lieu d’expérimentations artistiques molenbeekois Decoratelier s’associent pour nous offrir une expérience scénographique et une version romantique du clubbing, entre électronique, dancehall, hyperpop, jersey club et techno. Au programme, un B2B2B2B entre Gem&I, NMSS, Jujulove et HornFlute. Dans le même hémisphère coloré de l’électronique et du clubbing, le label allemand Toy Tonics promet de nous porter aux sonorités disco de l’Anversoise Bibi Seck jusqu’à la house funky de la dj vénézuélienne Gee Lane, et de l’italo-disco de Sam Ruffilo.
Enfin, chaque jour, le label belge Safe Ground ouvrira le Rockamadour en invitant des artistes à livrer des performances live et introspectives de musique expérimentale, électroacoustique et ambient. L’occasion de découvrir la violoniste française Roxane Métayer, la productrice lituanienne Marija Rasa, l’artiste sonore thaïlandaise Liew Niyomkarn ou encore le fondateur du label LB Marszalek.