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Vendredi soir un peu triste dans l’agglomération lilloise : plus que quelques heures avant le début du couvre-feu. En attendant il faut en profiter et ça tombe bien, il y a un concert avec les sympathiques Mayennais d’Archimède !
Le groupe Archimède. C’est la troisième fois que je les vois en concert et c’est également leur troisième passage à Santes dont le festival Deci-Delà les accueille ce soir.
Après de multiples spectacles remis ou annulés (y compris celui de ce soir initialement prévu en mars dernier) et alors qu’on s’achemine vers une nouvelle période de disette (le concert de Rose prévu le lendemain dans le cadre du même festival a déjà été repoussé à 2021) il convient de profiter de la soirée qui s’offre à nous.
Apparemment c’est ce que le public de ce soir s’est dit car malgré les mesures de prévention prises, la salle est pleine pour saluer, dès 20 h 00 la performance des lillois Douze cordes. Ce duo composé d’un violoniste et d’un guitariste chante principalement en français mais s’autorise tout de même quelques reprises en anglais. On notera surtout l’enchainement des reprises de Chris Isaak et de Pink Floyd. Ils finiront par I am the Walrus des anglais The Beatles. Cette mise en bouche était plutôt sympathique.
Place ensuite au plat de résistance : Archimède.
Deux ans et demi après leur dernier passage les frères Boisnard sont de retour. Le décor est simple : une grande bâche à l’effigie de la tournée Pop Decennium, album live sorti en septembre 2019, pas de capot de voiture encastrée dans le mur du fond comme pour la précédente tournée.

Cela fait six mois que le quatuor n’était pas monté sur scène. Ils en plaisantent quand un petit souci technique vient freiner leurs ardeurs. Au programme quelques nouveautés comme Élo, L’amour est dans le pré- (avec ses nombreux jeux de mots) ou encore cet hommage à Jacques Dutronc (Dutronner).
Les nombreuses chansons d’amour du groupe Archimède (Au marché des Amandiers, relatant une rupture) côtoient de nouvelles audaces comme la transidentité (Presqu’il).
On parle aussi de leur amour (et source d’inspiration) pour la pop anglaise (Je singe le monkey, Ça fly away) et bien sûr ils enchaînent leurs tubes (Je prends, Le bonheur…). Et surtout on parle des vacances ! L’été et la route qui mène aux vacances (Hendaye, L’Été revient) avant d’aborder le retour en classe (Les premiers lundis de septembre).
Les deux frangins, complices, se taquinent régulièrement (pour savoir qui avait la meilleure place dans la voiture sur la route des vacances justement). Ils dédient une chanson à un fan, venu de très loin pour ce concert (Dussè-je) avant de conclure tranquillement, sans amplification par Vivre est un poème qui trouve un écho particulier dans cette période.
La soirée n’a connu aucun temps mort. Le public n’a pas semblé trop gêné par les mesures prises, mis dans le contexte actuel il faut s’y habituer si nous voulons tous partager de nouveau de genre d’évènement.